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Bernard Desmars  |  mise en ligne : avril 2013

Zurcher, Frédéric


Né le 22 décembre 1816 à Mulhouse (Haut-Rhin), décédé le 26 mars 1890 à Toulon (Var). Officier de marine, auteur d’ouvrages de vulgarisation scientifique. Participe aux activités et au financement de l’Ecole sociétaire et de plusieurs expérimentations. Membre de sociétés savantes.


Le père de Frédéric Zurcher est successivement qualifié de tondeur de draps (en 1816), marchand (1827), négociant (1834 et 1840) et propriétaire (1852). Après ses études secondaires, Frédéric Zurcher entre à l’École polytechnique en 1834 ; d’après sa fiche, il a l’apparence suivante : cheveux et sourcils blonds, front découvert, nez gros, yeux bleus, bouche moyenne, menton rond, visage plein ; il mesure 1,78 m [1].

Un officier de marine fouriériste

Assez médiocrement classé à sa sortie de Polytechnique (104e sur 121 élèves), il est admis en 1836 dans la Marine royale, d’abord comme aspirant, puis enseigne de vaisseau (en 1839) et enfin lieutenant de vaisseau (1847). Ses supérieurs lui reconnaissent des « connaissances », du « zèle » et un « bon caractère » ; sa « conduite et [sa] moralité [sont] bonnes » ; il a une « instruction [qui] le dispose plus particulièrement à la navigation à vapeur » ; il est « apte aux observations et aux calculs astronomiques » et il « parle l’allemand et l’anglais » ; toutefois, précise un officier, on a « signalé cet officier comme professant des opinions très avancées » [2].

En effet, à la fin de la monarchie de Juillet et au début de la Seconde République, Zurcher est fouriériste, dans une ville, Toulon, et un milieu, les officiers de marine, où ils sont plusieurs à communier dans les mêmes espérances phalanstériennes [3]. Zurcher soutient le projet de l’Union agricole d’Afrique, qui, à partir de 1847, établit une exploitation agricole à Saint-Denis-du-Sig, près d’Oran ; il est le correspondant de la société à Toulon [4]. Cela ne l’empêche pas d’être admis parmi les membres titulaires au sein de la Société des sciences, belles-lettres et arts du Var [5].

En 1848, il est en Algérie et participe au banquet du 7 avril à Alger ; il y porte un toast « à la Fraternité universelle des peuples » [6]. Il séjourne ensuite quelque temps à Cherbourg, mais demande à retourner dans le Midi, invoquant des raisons de santé et des raisons familiales. Il obtient d’être attaché au port de Toulon.

Mais le contexte politique a changé, et dans la République devenue conservatrice, la manifestation d’opinions fouriéristes n’est plus la bienvenue. Sans doute Zurcher subit-il, comme ses condisciples, les pressions de ses supérieurs ; en tout cas, il s’éloigne du militantisme fouriériste. En 1850, le major général à Toulon signale que « le temps et la réflexion ont mûri son esprit et sa raison ; aujourd’hui, il comprend parfaitement ses devoirs et il est fort modéré » [7]. Et dans les années qui suivent, l’on ne fait plus de remarques sur ses opinions.

Il se marie en mars 1852 avec Justine Camille Margollé fille d’un officier de marine installé à Toulon ; elle est aussi la sœur d’Élie Philippe Margollé, son ami et bientôt co-auteur de nombreux ouvrages. Deux garçons (nés en 1853 et en 1857) sont issus de cette union ; comme leur père, ils passent par l’École polytechnique, l’un embrassant ensuite la carrière militaire, l’autre, Philippe Elie Frédéric, devenant ingénieur des ponts et chaussées et épousant en 1877 la fille d’Elie Philippe Margollé. Par ailleurs, un frère de Justine Camille et d’Elie Philippe Margollé, Pierre-Paul-Charles, a épousé Caroline Zurcher, la sœur de Frédéric.

Frédéric Zurcher est décoré de la Légion d’honneur en 1856 ; en 1859, il obtient sa mise à la retraite de la Marine. En 1866, il entre au service civil du port de commerce de Toulon, fonction qu’il occupe jusqu’à son décès avec d’abord le grade de lieutenant, puis, à partir de 1879, celui de capitaine du port [8].

Propager le fouriérisme

Ayant quitté la Marine, Frédéric Zurcher peut à nouveau exprimer ses convictions fouriéristes et aussi se consacrer à l’écriture, avec la publication de nombreux ouvrages et articles.

Il s’intéresse à différentes expérimentations sociétaires dans les années 1860 et 1870, et tout d’abord à la Société de Beauregard, fondée à Vienne (Isère) dans les années 1850 par Henri Couturier avec qui il est en relation au moins épistolaire. Il fonde beaucoup d’espoir sur cette société, dont le prochain succès « démontrera le mieux la valeur des idées de notre maître » [9]. Il en fait régulièrement la promotion dans de longs articles très favorables à l’entreprise de Couturier, et, de façon plus générale, au principe de l’association, pour L’Economiste français, la revue publiée à partir de 1861 par Jules Duval ; il est d’ailleurs un collaborateur régulier de cet organe, auquel il fournit des articles sur des sujets divers, par exemple sur le canal de Suez. Il suit aussi le développement de la Maison rurale de Ry (près de Rouen), l’établissement éducatif fondé par Adolphe Jouanne, auquel il envoie sa contribution financière [10]. Toujours actionnaire de l’Union agricole d’Afrique, il assiste en 1874 à l’assemblée générale des actionnaires [11]. A Toulon même, Zurcher et Margollé envisagent la formation d’une « société alimentaire », sur le modèle de celle qui existe à Beauregard ; mais en 1865, ils doivent se contenter d’un « fourneau économique » qui procure de la nourriture aux plus pauvres lors d’une épidémie de choléra [12].

Son intérêt pour les problèmes sociaux se traduit aussi par son admission au sein de la Société industrielle de Mulhouse comme membre correspondant à partir de 1861 [13]. Il est également un lecteur du Bulletin de participation aux bénéfices, qui s’efforce de promouvoir la distribution d’une partie des profits aux salariés des entreprises [14].

Il s’abonne, avec Margollé, aux différents périodiques de l’Ecole sociétaire dans les années 1860 et 1870, La Science sociale (il y fait paraître en 1867 un texte de Schiller sur l’éducation dont il a fait la traduction [15]) et le Bulletin du mouvement social [16]. En 1865, il s’efforce de venir en aide à Victor Considerant, vivant dans une situation matérielle difficile aux Etats-Unis ; il organise une collecte auprès de condisciples varois dont il adresse le produit à Aimée Beuque, afin qu’il soit transmis à l’intéressé [17]. Il reste en relation avec d’autres anciens condisciples, comme Jean-Augustin Barral, le directeur du Journal d’agriculture pratique [18]. Cette correspondance, ces abonnements et ces souscriptions sont généralement faits en commun avec son beau-frère Elie Margollé. Les deux hommes et leurs familles semblent d’ailleurs vivre dans la même maison, les adresses qu’ils indiquent étant identiques.

Zurcher écrit de nombreux textes de vulgarisation scientifique : il fait paraître quelques articles dans L’Ami des sciences, le périodique fondé en 1855 par le fouriériste Victor Meunier, dont il est un collaborateur régulier à partir de 1860 [19] ; surtout, lui et Margollé publient une quinzaine d’ouvrages sur les volcans, les tempêtes, les météores, les glaciers, le monde sous-marin, etc. ; ces livres, publiés chez Hachette, dans la collection Bibliothèque des Merveilles, et chez Hetzel, dans la Bibliothèque d’éducation et de récréation, sont des œuvres de vulgarisation destinés à la jeunesse, mais aussi aux adultes et on les trouve dans maintes bibliothèques populaires dans les années 1860 et 1870. Zurcher effectue également des traductions, seul, à partir de l’allemand [20], ou avec Margollé, à partir de l’anglais [21]. Dans cette production, largement destinée à diffuser des connaissances scientifiques, leur dernier ouvrage est un peu à part : dans L’Energie morale, les deux auteurs font le portrait d’hommes et de groupes qui, de l’Antiquité au XIXe siècle, incarnent des vertus morales et ont contribué aux progrès de l’humanité de diverses façons (découvertes scientifiques, réalisations industrielles, activités charitables, œuvres philosophiques, etc.) ; ces progrès, qui conduisent vers « plus de justice, c’est-à-dire plus de concorde et plus de liberté », continuent à se développer, et dans l’avenir, « délivrés des erreurs et de l’ignorance, nous pourrons mieux suivre dans l’histoire universelle notre marche vers le bien, vers la vérité, vers la beauté morale, vers la sainteté, notre suprême aspiration » [22].

Le travail de vulgarisation scientifique mené par Zurcher et Margollé doit être relié à l’adhésion des auteurs au mouvement de l’éducation populaire. Ils participent à Toulon au fonctionnement d’une bibliothèque populaire [23]. Zurcher est membre de la Ligue de l’enseignement et, selon quelques notes nécrologiques envoyées par sa famille à la rédaction de La Rénovation, en relations personnelles avec Jean Macé [24].

Par ailleurs, Zurcher entretient des liens amicaux avec Charles Renouvier [25], le fondateur de La Critique philosophique dans laquelle il publie plusieurs articles [26].


Bernard Desmars

Dernière mise à jour de cette fiche : janvier 2018

Notes

[1Famille polytechnicienne, fichier des anciens élèves de l’Ecole polytechnique, fiche matricule (en ligne sur le site de la Bibliothèque de l’Ecole polytechnique)

[2Service historique de la défense, archives de la Marine, dossier Zurcher, notes et fiches de renseignements.

[3Voir dans le Dictionnaire biographique du fouriérisme, les notices de Béléguic et Denfert-Rochereau ; voir aussi Maurice Agulhon, Une ville ouvrière au temps du socialisme utopique. Toulon, de 1815 à 1851, Paris-La Haye, Mouton, 1970, 268 p. et en particulier, p. 320-324.

[4Archives nationales d’outre-mer, 3 M 468, Union agricole d’Afrique, n° 1 (texte imprimé), daté de Besançon, 24 août 1847, 4 p.

[5Cette admission est datée de 1846 dans le Bulletin trimestriel de la Société des sciences, belles-lettres et arts du Var, 1852, « Liste des membres résidants [sic] », et de 1847 dans le Bulletin de l’Académie du Var, 1889-1890, « Liste générale des membres de l’Académie ».

[6Le Phalanstère en Algérie – Banquet du 7 avril 1848.- Journée électorale du 9 avril.- Plan d’organisation du travail (Statuts de l’Union agricole d’Afrique), Alger, Imp. de A. Bourget, 1848, p. 9.

[7Service historique de la défense, archives de la Marine, dossier Zurcher, note du contre-amiral Delassaux, major général à Toulon, novembre 1850.

[8Service historique de la défense, archives de la Marine, dossier Zurcher ; Archives nationales, F/14/ 3075, dossier pour la pension de la veuve de Zurcher.

[9Archives départementales de l’Isère, fonds Couturier, lettre de Zurcher à Couturier, 9 mai 1866.

[106 francs en 1871 ; 10 francs en 1872, d’après Ecole sociétaire – Maison rurale d’enfants à Ry (Seine-Inférieure), janvier-février 1871 et mars-avril 1872.

[11Bulletin de l’Union agricole d’Afrique au Sig (province d’Oran). Juin 1874– Compte-rendu de l’assemblée générale des actionnaires tenue à Paris le 18 mai 1874 – Exercice 1873, Paris, Librairie des sciences sociales, 1874.

[12Archives départementales de l’Isère, fonds Couturier, lettre de Zurcher à Couturier, 17 septembre 1865.

[13Florence Ott, La société industrielle de Mulhouse 1825-1876. Ses membres, son action, ses réseaux, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 1999, p. 800.

[14Bulletin de la participation aux bénéfices, 1880, p. 102.

[15La Science sociale, 1er septembre 1867, 1er novembre 1867 et 1er février 1868.

[16Archives nationales, fonds Fourier et Considerant, 10 AS 40 (681 Mi 68), lettre de Margollé en 1872 ; Ecole normale supérieure, carton 4, dossier 3, chemise 2, abonnement pour 1877, 1878 et 1879.

[17Archives nationales fonds Fourier et Considerant, 10 AS 42 (681 Mi 75), lettre de Zurcher à Aimée Beuque, 24 avril 1865 ; neuf personnes apportent leur contribution. ENS fonds Considerant, carton 13, dossier 1, lettre de Zurcher, 1er juin 1865, avec trois nouveaux versements.

[18Bibliothèque royal Albert 1er, Bruxelles. Musée de la littérature, ML 3732, lettre de Zurcher à Jean-Augustin Barral, 22 février 1863 ; ML 3735, lettre à Georges Barral, le fils de Jean-Augustin, 17 novembre 1864 ; dans les deux cas, Zurcher dit écrire en son nom et en celui de Margollé.

[19En 1860, Zurcher publie des articles sur « La météorologie de la mer », sur « Les profondeurs des océans », l’« Architecture », la « Télégraphie », etc.

[20Képler et l’harmonie des sphères, de Wilhelm Förster, d’abord publié dans la Revue germanique et française, 1er mars 1865, puis en brochure. Zurcher traduit aussi des textes allemands, qui paraissent en français dans L’Ami des sciences.

[21Géographie physique à l’usage de la jeunesse et des gens du monde, de Matthew Fontaine Maury, Paris, Hetzel, 1865 ; Le Monde où nous vivons. Leçons de géographie, de Matthew Fontaine Maury, Paris, Hetzel, 1877 ; Cartes du temps et avertissement de tempêtes, de Robert Henry Scott, Paris, 1879.

[22L’Énergie morale. Beaux exemples, Paris, Hachette, 1882, p. 264.

[23Archives départementales de l’Isère, fonds Couturier, lettre de Zurcher à Couturier, 17 septembre 1865.

[24La Rénovation, n°28, 20 juillet 1890.

[25Cf. Marcel Méry, La critique du christianisme chez Renouvier. Tome 1- 1815-1899, 2-1890-1903, Gap, Ophrys, 1963 (2e édition), qui mentionne les rencontres entre Renouvier et Zurcher,

[26Dont « Les théories philosophiques de la vision en Allemagne », La Critique philosophique, n°36, 10 octobre 1872.


Ressources

Œuvres

Les Phénomènes de l’atmosphère(avec Elie Margollé), Paris, Imp. Dubuisson (Bibliothèque utile), 1862 (réédité en 1864, 1869, 1881), 192 p.
Les Tempêtes(avec Elie Margollé), Paris, Hetzel, 1863 (réédité en 1865, 1870), 388 p.
Les Météores(avec Elie Margollé), Paris, Hachette (Bibliothèque des Merveilles), 1865 (réédité en 1867, 1869, 1875, 1885), VIII-335 p., ill. (l’édition de 1869 est en ligne sur Gallica).
Volcans et tremblements de terre (avec Elie Margollé), Paris, Hachette (Bibliothèque des merveilles), 1866 (réédité en 1868, 1872, 1877 et 1886), 367 p. et ill. (l’édition de 1872 est en ligne sur Gallica ainsi que celle de 1877, sur Gallica).
Histoire de la navigation (avec Elie Margollé), Paris, Hetzel (Bibliothèque d’éducation et de récréation), 1867 (réédité en 1881), 403 p.
Les Ascensions célèbres aux plus hautes montagnes du globe. Fragments de voyages recueillis, traduits et mis en ordre (avec Elie Margollé), Paris, Hachette (Bibliothèque des Merveilles), 1867 (réédité en 1869, 1874, 1879, 1891), 384 p. et ill. (l’édition de 1869 est en ligne sur Gallica).
Les Glaciers (avec Elie Margollé), Paris, Hachette (Bibliothèque des Merveilles), 1868 (réédité en 1870, 1875, 1888), 323 p. et ill. (l’édition de 1888 est en ligne sur Gallica).
Les Naufrages célèbres (avec Elie Margollé), Paris, Hachette (Bibliothèque des Merveilles), 1872 (réédité en 1873, 1877, 1882 et 1888), II-302 p. et ill. (l’édition de 1877 est en ligne sur Gallica).
Le Monde sous-marin (avec Elie Margollé), Paris, Hetzel (Bibliothèque d’éducation et de récréation), 1868 (réédité en 1874), 288 p. et ill.
Les Étoiles filantes (avec Elie Margollé), Toulon, Imp. de J. Laurent, 1870, 23 p. (Mémoire lu le 28 janvier dans la séance publique de la Société scientifique du Var).
La Prévision du temps (avec Elie Margollé), Paris, H. Bellaire (Bibliothèque Franklin), 1873, 192 p., ill.
Télescope et microscope (avec Elie Margollé), Paris, Pagnerre (Bibliothèque utile), 1873, 190 p.
Trombes et cyclones (avec Elie Margollé), Paris, Hachette (Bibliothèque des Merveilles), 1876 (réédité en 1883), 314 p. et ill. (l’édition de 1876 est en ligne sur Gallica).
Le Monde sidéral. Description des phénomènes célestes d’après les récentes découvertes de l’astronomie, Paris, J. Rothschild, 1878, VIII-320 p. et ill.
Les Phénomènes célestes (avec Elie Margollé), Paris, G. Baillière (Bibliothèque utile), 1880, 188 p.
L’Énergie morale. Beaux exemples (avec Elie Margollé), Paris, Hachette (Bibliothèque des Merveilles), 1882, VI-263 p. et ill.

Collaboration à L’Économiste français, L’Ami des sciences, La Science sociale et diverses publications scientifiques.

Sources
Archives nationales, F/14 / 3075, dossier pour la pension de la veuve de Zurcher.
Archives nationales, fonds Fourier et Considerant, 10 AS 40 (681 Mi 68), lettre de Margollé, 1872 ; 10 AS 42 (681 Mi 75), lettre de Zurcher.
Archives nationales, base Léonore, dossier de Légion d’honneur de Frédéric Zurcher (en ligne sur le site des Archives nationales).
Archives nationales d’outre-mer, 3 M 468, Union agricole d’Afrique, n°1 (texte imprimé), daté de Besançon, 24 août 1847, 4 p.
Ecole normale supérieure, fonds Considerant, carton 4, dossier 3, chemise 2, abonnements pour 1877, 1878 et 1879 ; carton 13, dossier 1, lettre de Zurcher, 1er juin 1865.
Service historique de la défense, archives de la marine, dossier Zurcher.
Archives et Musée de la Littérature, Bibliothèque Royale Albert 1er, Bruxelles, ML 3732 et 3735, lettres de Zurcher adressées à Gorges (Georges) Barral et à Jean-Augustin Barral.
Archives départementales du Var, 9 avril 1877, acte de mariage de Philippe Zurcher (fils de Frédéric) et de Jeanne-Marthe Marie Margollé, fille d’Elie Philippe Margollé (en ligne sur le site des Archives départementales du Var).
Archives départementales de l’Isère, fonds Couturier, lettre de Zurcher à Couturier, correspondance entre Zurcher et Couturier, 1864-1866.
Famille polytechnicienne, fichier des anciens élèves de l’École polytechnique (en ligne sur le site de la Bibliothèque de l’École polytechnique).
Le Phalanstère en Algérie : Banquet du 7 avril 1848. Journée électorale du 9 avril. Plan d’organisation du travail. (Statuts de l’Union agricole d’Afrique), Alger, A. Bourget, 1848, 19 p. Cote : FD 808 (en ligne sur la Bibliothèque virtuelle de l’université de Poitiers. Les premiers socialismes).
Ecole sociétaire – Maison rurale d’enfants à Ry (Seine-Inférieure), janvier-février 1871 et mars-avril 1872.
Bulletin de l’Union agricole d’Afrique au Sig (province d’Oran). Juin 1874– Compte-rendu de l’assemblée générale des actionnaires tenue à Paris le 18 mai 1874 – Exercice 1873, Paris, Librairie des sciences sociales, 1874.
A. Bitard, Dictionnaire général de biographie contemporaine, 1887 (3e éd.)
Bulletin de la Société des Sciences, Belles-Lettres et Arts du département du Var, puis Bulletin de l’Académie du Var, 1846-1890 (en ligne sur Gallica et Gallica).
Bulletin pour la participation aux bénéfices, 1880.

Bibliographie
Maurice Agulhon, Une ville ouvrière au temps du socialisme utopique. Toulon, de 1815 à 1851, Paris-La Haye, Mouton, 1970, 268 p.
Marcel Méry, La critique du christianisme chez Renouvier. Tome 1- 1815-1899, 2-1890-1903, Gap, Ophrys, 1963, 2 volumes.
Florence Ott, La société industrielle de Mulhouse 1825-1876. Ses membres, son action, ses réseaux, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 1999, 812 p.


Index

Lieux : Algérie - Toulon, Var

Notions : Amitié - Education populaire - Expérimentations - Maison rurale de Ry - Presse - Sciences - Sociétés savantes - Union agricole d’Afrique

Pour citer cette notice

DESMARS Bernard, « Zurcher, Frédéric », Dictionnaire biographique du fouriérisme, notice mise en ligne en avril 2013 : http://www.charlesfourier.fr/spip.php?article1185 (consultée le 13 mai 2023).

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