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Cellier, Annet
Article mis en ligne le 19 avril 2013
dernière modification le 12 juillet 2021

par Sosnowski, Jean-Claude

Né à Paris (Seine) vers 1794. Décédé à Paris le 29 mai 1866. Tourneur sur cuivre. Ancien saint-simonien. Actionnaire de la Société du 15 juin 1840 « pour la propagation et pour la réalisation de la théorie de Fourier ». Associé fondateur de la société de la Colonie agricole et manufacturière de Condé en 1846.

Cellier est cité dans L’Almanach social pour l’année 1840 parmi les « principaux artistes et travailleurs appartenant à l’Ecole sociétaire » [1] à Paris. Il réside 9 place Saint-Antoine et serait alors ébéniste. L’année suivante, Cellier, tourneur en cuivre [2] résidant à cette même adresse, est qualifié de « fabricants de poids et de chandeliers en cuivre » [3]. C’est un ancien saint-simonien. Il s’agit d’Annet Cellier qui devient actionnaire de la Société du 15 juin 1840 « pour la propagation et pour la réalisation de la théorie de Fourier ». Au 15 mai 1843, avant que la société soit scindée en deux entités, la seconde devenant la « Société pour la transformation de La Phalange en journal quotidien » [4], il détient deux actions pour 100 francs réglés. Est-il également le souscripteur au « Crédit de dix mille francs demandé pour les études d’un phalanstère d’enfants » [5] qui, au 27 juillet 1838, a versé la moitié de dix francs pour lesquels il s’est engagé ? En 1847 et 1848, il achète un encart publicitaire dans quelques numéros de La Démocratie Pacifique. Cette annonce est repérée par le signe distinctif « ⁂ » signalant qu’elle émane d’un « phalanstérien dévoué » [6]. Il est l’un des associés fondateurs de la société de la Colonie agricole et manufacturière de Condé, société Baudet-Dulary, Lenoir, Boissy et Cie qui propose de fonder des établissements intermédiaires garantistes sur le site du premier essai sociétaire en vue de démontrer la pertinence de la théorie sociétaire. La société est constituée par acte notarié du 28 avril 1846, modifié lors d’une assemblée générale du 29 mars 1849. Elle « se propose d’établir d’abord une fabrique de petite ébénisterie et de cartonnage, dont les ateliers fonctionnent déjà à Paris, et qui ont leur clientèle assurée » [7].

Il reste en contact avec les saint-simoniens et c’est probablement lui, « Cellier (Mr), 8 place de la Bastille » [8] qui bénéficie entre 1861 et 1867 des aides versées en cas de maladie ou de chômage par la Société de Secours mutuel « les Amis de la Famille » créée à l’initiative d’Enfantin, d’Arlès-Dufour, de Chevalier et quelques autres. A son décès, âgé de 72 ans, toujours tourneur en cuivre, il réside 10 place de la Bastille, où il est déjà installé en 1854 [9]. Il est marié à Marie-Thérèse Françoise Videpied, âgée de 68 ans, blanchisseuse. Il l’a épousée le 5 mars 1846 à Paris. Son fils Ernest, également tourneur, âgé de 43 ans est l’un des déclarants du décès.

Annonce publicitaire
La Démocratie pacifique, 22 août 1847

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Les sectes suffisent à elles seules à guider la politique humaine dans le labyrinthe des passions
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