Né le 13 mars 1809 à Brest (Finistère), décédé le 18 février 1895 à Lambézellec (actuellement quartier de Brest). Médecin, membre du groupe phalanstérien finistérien.
Fils d’un commis aux vivres de l’arsenal de Brest (Guillaume Marie Vaucel, 1771-1847, qui a épousé en 1808 Marie Jeanne Augustine Rondalina, 1780-1846), Charles Nicolas est élevé dans un milieu modeste, dans le quartier de Recouvrance, qui jouxte l’arsenal. Sa thèse de médecine porte sur « Quelques causes de maladies chez les ouvriers » (1833). Médecin au bourg de Gouesnou, dans la banlieue brestoise, il est cité sur la liste des membres du groupe phalanstérien, expédiée à l’École sociétaire, par ses responsables Paul de Flotte et Gilbert-Villeneuve, en décembre 1844 [1]. Il s’installe comme médecin à Coat-ar-Guéven, commune de Lambézellec. En 1858, il adhère à la nouvelle Société académique de Brest. Il décède à son domicile.
[1] Archives nationales, Fonds Fourier et Considerant, 10 AS 30, 681 Mi 49, lettre du 7 décembre 1844.
Œuvre
Ch.-N. Vaucel, « Quelques causes de maladies chez les ouvriers », Paris, imprimerie Didot, 1833.
Sources
Archives municipales de Brest, état-civil, décès : 3 E 249, vue 69/191.
Archives nationales, Fonds Fourier et Considerant, 10 AS 30, 681 Mi 49, lettre du 7 décembre 1844.
Sitographie
Généanet.org (famille Philippe le Bihan), consulté le 10 mars 2013.
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