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11-18
Le Dictionnaire biographique du fouriérisme : six ans d’histoire (2006-2012)
Article mis en ligne le 7 octobre 2016
dernière modification le 8 octobre 2016

par Bouchet, Thomas, Desmars, Bernard

Le projet du Dictionnaire biographique du fouriérisme (DBF) est né au cours de l’année 2006 au sein de l’Association d’études fouriéristes. Il a impliqué un certain de nombreux contributeurs et il est l’un des domaines les plus visités du site charlesfourier.fr. Après six années d’existence et bientôt près de 300 notices, il nous est apparu utile de revenir sur la genèse de ce Dictionnaire et de dresser un premier bilan de ce travail collectif.

Genèse et principes

Depuis quelques années, plusieurs entreprises biographiques ont été lancées dans le champ de l’histoire sociale. Ce mouvement témoigne d’un renouvellement historiographique qui accorde une place nouvelle aux acteurs sociaux et s’efforce de mieux comprendre leurs itinéraires, au-delà des événements qui les font surgir dans l’histoire [1].

Dans le cadre de l’Association d’études fouriéristes, nous avons considéré qu’un tel projet méritait d’être réalisé pour le mouvement sociétaire, et qu’il pouvait l’être dans de bonnes conditions en s’appuyant sur les chercheurs travaillant sur les socialismes du premier XIXe siècle, mais aussi sur des collaborations d’origines diverses, à la fois internes et externes à l’AEF. Ce dictionnaire biographique permettrait, d’une part l’établissement de notices individuelles accessibles aux visiteurs souhaitant trouver des renseignements sur tel ou tel personnage, et d’autre part, la réalisation d’une base de données susceptible d’une exploitation prosopographique afin de mieux connaître le mouvement phalanstérien [2].

Cette contribution à une histoire sociale du fouriérisme à hauteur d’individus – militants, sympathisants – a en effet pour objectif d’aller au-delà des figures de premier plan et de préciser nos connaissances sur les ressorts du militantisme, sur l’inscription du mouvement dans son époque, sur sa géographie et sa chronologie, sur les mille et une manières d’être fouriériste. Car des fouriéristes sont présents dans des sphères d’action très diverses (pacifisme, féminisme, éducation populaire, mutualité, coopération, républicanisme, etc.). En outre, nous avons rapidement décidé qu’il ne fallait pas s’en tenir dans les notices aux aspects fouriéristes des parcours de vie : le mouvement a été fréquenté par nombre d’individus connus pour d’autres raisons, et dont le portrait biographique peut ainsi être complété, nuancé, complexifié.

Qui figure – ou figurera – dans le DBF  ? A l’origine du projet, il s’agissait « des individus qui se sont réclamés, dans leurs écrits ou dans leur action, même ponctuellement, de la pensée de Fourier, soit dans sa globalité, soit sous tel ou tel de ses aspects ». En cours de route le cercle s’est quelque peu élargi : le DBF donne à lire des notices sur des individus qui se sont intéressés au fouriérisme, lecteurs ou historiens (Bourgin, Armand, Maublanc). Ceux-là ont contribué au progrès du savoir sur le fouriérisme sans qu’on puisse parler à leur propos de militantisme. Ainsi entendons-nous le fouriérisme au sens large, au-delà de l’Ecole sociétaire ou du mouvement fouriériste stricto sensu.

La conception et la réalisation du DBF s’est appuyée d’emblée sur de nombreux travaux déjà disponibles, qui ont permis de jalonner le travail. Le fameux Maitron, ou Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, a servi de modèle principal. Près de 250 notices répondent dans le Maitron à la requête par mot-clé « fouriéristes ». Claude Pennetier et Michel Cordillot ont rendu possible une association fructueuse entre les deux entreprises biographiques. Un nombre conséquent de notices de notre dictionnaire sont inspirées soit entièrement soit partiellement par le Maitron. D’autres ont été rédigées à la fois pour le Maitron et pour le DBF. De nombreux renvois permettent de circuler de l’un à l’autre.

Le DBF s’est également inspiré de nombreuses recherches, qui au-delà de leur objet principal livrent des informations essentielles sur le monde du fouriérisme : des études biographiques majeures comme le Fourier et du Considerant de Jonathan Beecher, le Bureau de Gabrielle Rey, le Lechevalier d’Olivier Chaïbi [3] ; et des travaux portant sur des expériences et des mouvements militants, comme l’Histoire de la coopération, de Jean Gaumont, La Colonie phalanstérienne de Cîteaux, de Thomas Voët et Les Militants de l’utopie de Bernard Desmars [4].

Les aspects techniques du projet ont été pris en charge par Pierre Mercklé, le concepteur et l’administrateur du site charlesfourier.fr : il a créé de toutes pièces une architecture générale qui fait du DBF un véritable dictionnaire en ligne et non pas l’expression sur écran d’un dictionnaire-papier. Le DBF est pourvu de multiples fonctionnalités et son utilisation est facile à la fois pour les auteurs de notices et pour les lecteurs. Dans la mesure du possible, les notices sont enrichies par des documents de type iconographique, ou par des textes complémentaires arrimés au texte principal.

Une notice n’est jamais considérée définitive. La découverte d’erreurs ou d’imprécisions dans une notice existante, la mise à jour d’éléments nouveaux par les rédacteurs ou les lecteurs – plusieurs descendants d’individus biographiés se sont déjà manifestés auprès de nous –, débouchent sur un travail d’actualisation constant. L’augmentation remarquable de la quantité et de la qualité des ressources en ligne (par exemple les fonds d’archives municipales ou départementales, les fonds de la Bibliothèque nationale de France, ceux de la Bibliothèque virtuelle de l’université de Poitiers - Les premiers socialismes – et les informations livrées dans un nombre considérables de sites plus modestes) se reflète dans les notices. Des liens actifs permettent au lecteur d’accéder directement à ces sources.

En outre, le travail sur le DBF va de pair avec de nombreuses recherches en cours, comme le montrent déjà plusieurs articles du présent Cahier.

Les fouriéristes, d’après le Dictionnaire  : bilan d’étape

La première notice a été mise en ligne le 22 juin 2007. Au 1er septembre 2012, le DBF comprenait 265 notices [5]. Qui sont les individus qui ont fait l’objet de ces fiches biographiques ? Quel visage – forcément provisoire – donnent-ils du mouvement sociétaire ? Quelles analyses permettent-ils d’effectuer d’ores et déjà sur les militants et les sympathisants fouriéristes ?

Précautions d’usage

Certes, quelques éléments interdisent de considérer que ces 265 individus sont véritablement représentatifs de l’ensemble du mouvement fouriériste. En effet, tout en suivant généralement un ordre alphabétique (d’où l’abondance des notices aux lettres A, B, C et D), nous avons parallèlement sélectionné un certain nombre de militants dont le rôle nous paraissait particulièrement important et qui méritaient de rejoindre rapidement le DBF  : par exemple, Just Muiron, le « premier des disciples », Jules Lechevalier, qui a joué un rôle décisif pour le passage au fouriérisme d’un certain nombre de saint-simoniens et pour l’élargissement de l’audience des idées phalanstériennes, à partir de 1832 ; ou encore Gabriel-Désiré Laverdant, un des principaux rédacteurs de La Phalange puis de La Démocratie pacifique. Enfin, une autre logique, géographique, est intervenue dans la construction du DBF  : plusieurs collaborateurs ont rédigé les notices des fouriéristes de leur département ou de leur région (la Sarthe, avec Colette Cosnier, ou le Finistère, avec Jean-Yves Guengant, par exemple) [6]. Enfin – mais c’est là un problème structurel que l’on retrouve dans les entreprises similaires – les militants les plus « visibles » ou disposant de la plus forte notoriété, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’École sociétaire, ont plus de chances de faire l’objet d’une biographie, que ceux dont l’appartenance au mouvement fouriériste n’a laissé pour trace qu’une lettre, avec parfois une signature peu lisible, ou bien un nom plus ou moins bien orthographié sur une liste. Les militants les plus discrets, et en particulier ceux qui, appartenant à un groupe phalanstérien provincial, ne correspondent pas directement avec le Centre sociétaire, mais confient cette tâche à l’un de leurs condisciples, nous échappent très probablement.

Ce qui suit n’a donc pas pour prétention de décrire ce qu’a été le mouvement fouriériste au XIXe siècle et dans les premières décennies du XXe siècle ; il ne s’agit que d’un bilan d’étape, des premiers résultats d’un travail en cours, à partir de l’analyse des notices de 260 militants ou sympathisants ayant participé à des manifestations et à des projets fouriéristes (nous avons en effet retiré des 265 notices présentes dans le DBF cinq individus qui n’ont pas appartenu au mouvement fouriériste : les uns parce qu’ils se sont uniquement préoccupés de l’étudier et de le présenter dans des articles et ouvrages (par exemple Bourgin), les autres parce qu’ils appartiennent à des périodes où le militantisme a disparu (Debû-Bridel).

Premiers résultats

Ces fouriéristes, tels que nous les présente aujourd’hui le DBF, ce sont d’abord des hommes, les femmes ne représentant qu’un peu plus de 5% des individus biographiés (14 sur 260). Il est vrai que le mouvement fouriériste, d’après la correspondance, les listes de souscripteurs, d’abonnés, de convives aux banquets fouriéristes, etc., est très nettement masculin, au moins jusque vers 1870, la présence des femmes lors des manifestations fouriéristes et leur place au sein des structures sociétaires devenant ensuite plus importantes. Peut-être sont-elles en réalité plus nombreuses à s’intéresser aux idées phalanstériennes que ne le laisse supposer la documentation disponible : il est possible que les filles et épouses de fouriéristes lisent les ouvrages et les périodiques sociétaires (on a quelques cas qui le montrent, comme Clarisse Coignet allant, au moment de son adolescence, prendre les ouvrages de Fourier dans la bibliothèque de son père, ou des veuves prolongeant l’abonnement de leur mari) ; mais c’est le père ou le mari qui apparaît dans les archives sociétaires.

La plus grande partie des notices concernent des individus appartenant aux premières phases du fouriérisme : la première qui s’arrête avec la mort de Fourier en 1837 ; la seconde (1837-milieu des années 1850), qui est dominée par Victor Considerant, et qui, après l’essor des années 1840, s’achève avec la malheureuse entreprise du Texas ; la troisième, de la fin des années 1850 au milieu des années 1880, qui est caractérisée par des tentatives de reconstruction du mouvement sociétaire ainsi que par des essais sociétaires aux objectifs limités (Beauregard, à Vienne ; la Maison rurale, à Ry) et l’engagement dans les mouvements coopératifs, pacifistes… Tandis que la dernière phase, celle qui va de la fin des années 1880 aux années 1930 n’est représentée que par quelques individus dont plusieurs sont d’ailleurs des « rescapés » des périodes antérieures [7].

Aussi, si l’on considère la date de naissance, connue pour 190 individus, la plus grande partie des disciples (ou sympathisants) de Fourier est née dans les deux premières décennies du XIXe siècle (66% entre 1801 et 1820 ; un peu plus après 1810 qu’avant). Il nous manque malheureusement trop souvent une information pourtant essentielle : celle du moment précis où les individus rencontrent le fouriérisme, puis adhèrent aux idées phalanstériennes. Néanmoins, en croisant les dates de naissance et les moments où le recrutement est le plus important, et en rassemblant les renseignements disponibles pour un certain nombre d’individus, l’on voit assez nettement que l’adhésion au fouriérisme est un phénomène relativement juvénile (avant 40 ans généralement) – alors qu’au début du XXe siècle, cela semble beaucoup plus tardif – mais qu’elle ne concerne pas uniquement les jeunes gens d’une vingtaine d’années faisant leurs études à l’École polytechnique ou dans les facultés de droit ou de médecine ; la théorie phalanstérienne possède un attrait pour des individus se situant autour de la trentaine, déjà installés professionnellement, familialement, socialement, et qui utilisent d’ailleurs leurs réseaux sociaux pour s’efforcer de propager leurs idées.

L’analyse des professions et des statuts sociaux demanderait des investigations plus approfondies que celles auxquelles nous nous sommes livrés pour ce premier bilan. En effet, le travail biographique souligne les changements de situation que peut connaître un individu au cours de sa vie, et montre les difficultés que pose l’utilisation des classifications socioprofessionnelles : Aristide Vincent est simultanément ou successivement exploitant agricole, créateur d’une entreprise de briques, journaliste, architecte, directeur de société maritime ! Dans quelle catégorie socioprofessionnelle faut-il le classer ?

En attendant un travail plus fin et plus précis, on peut noter l’importance des classes moyennes diplômées (ingénieurs, officiers, notaires, médecins, professeurs, etc.), des propriétaires (mais qui sont parfois d’anciens notaires, d’anciens médecins, etc.) ; et aussi des artistes (musiciens, sculpteurs, peintres, littérateurs) ; il existe aussi un fouriérisme populaire, d’ouvriers, d’employés, de petits commerçants et artisans, en particulier dans les années 1840. L’étude devrait ultérieurement porter sur les milieux dont sont originaires les fouriéristes (à travers par exemple la profession du père), afin de saisir, éventuellement, les processus de mobilité sociale dans lesquels ils peuvent être engagés.

Les notices mettent par ailleurs en valeur la diversité des engagements des fouriéristes, que l’on retrouve dans les sociétés savantes et les comices agricoles, dans les groupes de libre-pensée et les associations coopératives, dans les bibliothèques populaires et les groupes pacifistes, etc. Un certain nombre d’entre eux exercent des fonctions politiques, au niveau national (le DBF comprend plusieurs députés phalanstériens) et surtout au niveau local et départemental, avec des conseillers municipaux et généraux, ainsi que des maires ; cela nous a amenés à créer la notion de « fouriérisme municipal » afin de prendre en compte les initiatives des assemblées communales traduisant des aspirations sociétaires. Le DBF peut aussi permettre d’étudier l’attitude des militants lors d’événements comme la Seconde République (la participation aux clubs et aux organisations démocrates-socialistes, les réactions au coup d’État du 2 décembre, etc.) et la Commune de Paris, afin d’aller au-delà des discours tenus par les principaux leaders du mouvement, et de saisir la diversité des comportements et des engagements, en particulier en province.

A l’intérieur même du mouvement fouriériste, le DBF rend possible l’observation de certaines formes du militantisme sociétaire : la propagation orale, que des disciples développent dans leur voisinage familial ou professionnel ; le rôle de l’écrit (correspondance, circulation des périodiques et des livres entre disciples) ; l’organisation locale, avec des groupes parfois dotés d’un responsable (Carnari à Strasbourg) ou même d’un président (Paul de Flotte, à Brest) ; les relations avec le Centre. On peut parfois discerner le désengagement de certains disciples qui s’éloignent de l’École.
Enfin, l’on pourrait établir une géographie du fouriérisme à travers les notices du Dictionnaire, même si, là encore, les déménagements et, pour les fonctionnaires et les militaires, les changements parfois fréquents d’affectation, compliquent l’analyse. Elle en montrerait la dimension internationale (il y a déjà des disciples et sympathisants américains, espagnols, italiens, néerlandais, suisses, etc. [8]), même si les fouriéristes français représentent plus de 90% des notices. A l’intérieur du cadre national, apparaissent quelques places-fortes du fouriérisme : Paris et la Seine, loin devant ; le centre-est de la France (de l’Isère et de la Savoie à la Côte-d’Or, en passant par Lyon et le Doubs) ; le Finistère (isolé dans une Bretagne peu réceptive) ; la zone ligérienne, de la Loire-Atlantique au Loiret.
Si l’on compare ces données à la carte des souscriptions à la rente phalanstérienne en 1846, réalisée par Vincent Robert [9], on peut noter les similitudes, pour les zones de forte implantation, mais aussi pour les « déserts » que constituent le grand quart sud-ouest, la plus grande partie de la Lorraine (sauf Metz) et de quelques départements voisins (Ardennes, Haute-Marne), la Normandie (sauf quelques militants au Havre et à Rouen) et le Nord. On peut aussi observer des différences : l’Alsace, qui a pourtant fourni un grand nombre de disciples de Fourier, à Strasbourg, Colmar, Mulhouse, mais aussi dans maintes petites villes, est actuellement peu présente dans le DBF  ; les Bouches-du-Rhône, l’Aisne et la Somme n’y occupent aujourd’hui qu’une place très modeste, par rapport à la statistique de 1846.
Ajoutons qu’une forte présence de certains départements dans le DBF peut aussi être liée à l’activité de certains contributeurs, comme Astrid Léger pour le Puy-de-Dôme (outre ceux déjà cités plus haut). La poursuite du travail permettra de compléter cette géographie du fouriérisme et de l’envisager à différents moments de l’histoire du mouvement sociétaire.

Au terme de ce rapide bilan du travail déjà réalisé, apparaissent donc des résultats, mais aussi des lacunes et surtout, des compléments à apporter, à la fois pour faire la biographie des disciples et sympathisants encore absents du DBF, mais aussi pour rendre l’ensemble utilisable dans la perspective d’un travail de prosopographie.

Nos objectifs et nos perspectives

La présente livraison des Cahiers Charles Fourier montre qu’il reste beaucoup de travail à accomplir. Les contributions qui portent sur le Finistère, la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire, vont donner lieu à la rédaction d’un grand nombre de nouvelles notices ; il serait bon de poursuivre l’enquête sur d’autres territoires encore. Nous souhaitons par ailleurs avancer dans l’alphabet. Enfin, il conviendra d’augmenter le nombre de notices sur les dernières décennies du XIXe siècle et les premières décennies du XXe siècle, pour l’instant représentées par quelques poignées d’individus seulement.
Le travail d’actualisation des notices existantes se poursuivra lui aussi. Chaque nouvel apport (informations, références, liens hypertexte) sera intégré à ce qui est déjà proposé aux lecteurs.
Il sera indispensable de poursuivre la réflexion sur l’harmonisation générale des notices. Certains critères retenus au début de projet ont évolué. Le phénomène est tout particulièrement repérable pour l’index des notions, qui mérite un toilettage sérieux. C’est à ce prix qu’il sera possible de s’engager dans un travail précis de biographie collective.
Il est possible de progresser dans le domaine de l’établissement des liens hypertexte. Les lecteurs apprécieraient sans doute de pouvoir accéder directement à la notice d’un-e fouriériste cité-e dans une autre notice. D’autres dictionnaires en ligne, tel le Maitron, proposent cette fonctionnalité très pratique.
Dans chacune de ces directions nous serons d’autant plus efficaces que les contributeurs seront nombreux. Nous lançons donc un appel aux bonnes volontés. Le DBF est déjà reconnu comme un instrument de travail et de réflexion utile. Au mois de septembre 2012 le DBF a rassemblé le tiers des 5500 visites reçues sur le site charlesfourier.fr ; ce pourcentage n’a cessé de s’élever depuis cinq ans. Il est tout à fait envisageable de faire mieux connaître encore les résultats du travail accompli et du travail qui reste à accomplir.


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