Né le 19 juin 1858 à Balan (Ardennes). Poète. Participe aux banquets fouriéristes organisés par le groupe de La Rénovation.

Antonin Beauchot est issu d’un milieu modeste ; son père est vannier et les témoins lors de son baptême sont fondeur et tisserand. Autour de 1880, il collabore à des revues poétiques. D’après l’Annuaire de la Presse française de 1881, il est rédacteur en chef de la revue Le Jeune Parnasse, littéraire et poétique, dont le premier numéro est paru en octobre 1880. On le retrouve aussi à la même époque dans les colonnes d’une autre publication, Le Feu Follet. Revue littéraire. Il est lui-même l’auteur de recueils de nouvelles et de poésies. Il se marie en 1898 à Beaugency (Loiret) avec une nommée Marguerite-Aline Glaneur.

Sa seule contribution connue au mouvement sociétaire consiste dans sa participation régulière aux anniversaires de la naissance de Fourier, le 7 avril. Il y assiste de 1902 - il est alors présenté comme un « nouveau condisciple » [1] - à 1912, accompagné les deux dernières années (1911 et 1912) de sa fille Antoinette. Fréquemment, devant la tombe ou à la fin du banquet, il déclame un poème de sa composition, en hommage à Fourier. À partir de 1913, la cérémonie n’ayant plus lieu, il envoie une lettre à Alhaiza pour rendre hommage au Maître, y joignant parfois un poème [2].