Ouvrier lithographe. Rédacteur de L’Echo de la Côte-d’Or en 1846 à Dijon (Côte-d’Or).
Ancien ouvrier lithographe, rédacteur du Journal de la Côte-d’Or en 1845, Pelliat devient en juillet 1846 rédacteur de l’Echo de la Côte-d’Or soutenu par Muteau, journal favorable aux idées sociétaires. Victor Hennequin indique en juin 1846, alors qu’aucun numéro n’est encore paru, que Pelliat « le rédacteur en chef sera tout à nous, et déjà il a déclaré aux phalanstériens dijonnais qu’il comptait sur leur collaboration. C’est dans ce journal que Mourgue fera paraître une analyse de mon cours » [1]. Le compte-rendu paraît effectivement dans le premier numéro de juillet 1846. Il est également prévu de publier un des manuscrits de Fourier. Victor Considerant au retour de Genève entre en rapport avec les fouriéristes dijonnais et l’Echo de la Côte-d’Or, mais le journal disparaît en décembre 1846 suite à un procès en diffamation intenté par le Journal de la Côte-d’Or.
[1] Archives nationales, Fonds Fourier et Considerant, Archives sociétaires, 10AS39 (2) (681Mi65), lettres de Victor Hennequin du 23 juin 1846.
Sources
Archives nationales, Fonds Fourier et Considerant, Archives sociétaires, 10AS39 (2) (681Mi65), lettres de Victor Hennequin des 23 et 26 juin 1846.
Bibliographie
Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, 1789-1864, de la Révolution française à la fondation de la Première internationale, tome 3, Paris, Ed. Ouvrières, 1966.
Anne-Dominique Laurin, Le Socialisme utopique en Côte-d’Or sous la Monarchie de Juillet, 1830-1848, Dijon, Mémoire de maîtrise d’Histoire contemporaine, 1974, p. 104.
Pierre Lévêque, Une société provinciale, la Bourgogne sous la monarchie de Juillet, Paris, J. Touzot, EHESS, 1983.
Charles-Philibert Milsand, Etudes bibliographiques sur les périodiques publiés à Dijon depuis leur origine jusqu’au 31 décembre 1860, Paris, Aubry, Dijon, Decailly, 1861, p. 11 et p. 49.
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