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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Roux, Philippe-Jacques
Article mis en ligne le 13 décembre 2012
dernière modification le 1er juillet 2021

par Sosnowski, Jean-Claude

Né en 1808 et décédé en 1887. Professeur au collège royal de Dijon (Côte-d’Or) puis à l’Université de Bordeaux (Gironde). Admirateur de Fourier en 1832.

Gabriel Gabet écrit en août 1832 à Fourier que Roux, professeur au collège royal de Dijon est l’un de ses « admirateurs », probablement l’un des seuls que Gabet ait réussi à convaincre. Gabet profite du congé de Roux à Paris pour lui faire transmettre ce courrier à Fourier.

Après des études au lycée Charlemagne à Paris, Philippe Roux a été reçu premier en 1825 à l’Ecole normale supérieure reformée. Il a été un temps professeur dans les collèges communaux de Cluny et de Saint-Omer. Lauréat du concours de l’agrégation de 1831, nommé brièvement à Reims, il est en 1832 professeur de la classe de seconde au collège royal de Dijon. En 1834 et 1835, il y enseigne la rhétorique. Il est nommé ensuite à Avignon puis en 1838 à l’Université de Bordeaux où il occupe une chaire de professeur de littérature française à la faculté des lettres de Bordeaux dont il devient doyen en 1875. Il est le fils de Jean-Baptiste Roux, originaire des Basses-Alpes (1765-1853) qui eut 8 enfants dont Paul-Constance (1811-1873), employé du service postal des bateaux de la Méditerranée, résidant en 1847 à Constantinople. A cette date, un autre, Denis (1809-1856) est professeur de rhétorique à Mulhouse. Enfin, Emmanuel (1819-1879) entre à l’Ecole française d’Athènes. Philippe-Jacques Roux a au moins deux enfants qui embrassent la carrière religieuse ; l’un, Philippe est aumônier du lycée de Bordeaux ; l’autre, André est vicaire de Saint-Louis des Chartrons à Bordeaux en 1898. Philippe-Jacques Roux décède en 1887. Membre de l’Académie des Sciences de Bordeaux depuis 1863, au sein de laquelle il occupe diverses fonctions dont celle de président en 1868, il est considéré comme un individu faisant preuve de « jugements, éclairés par le goût, tempérés par la bienveillance [...] jouissa[nt] d’une imposante autorité » [1].