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Cornillon, Louis-Etienne
Article mis en ligne le 9 décembre 2012
dernière modification le 14 juillet 2021

par Sosnowski, Jean-Claude

Né à Beaune (Côte-d’Or) le 10 janvier 1814. Décédé à Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) le 31 juillet 1847. Magasinier. Membre de la colonie de Cîteaux. Signataire de l’appel du 11 mars 1846 des phalanstériens de Dijon en faveur d’Arthur Young et de Cîteaux (Côte-d’Or).

Fils d’un marchand de Beaune, [Pierre]-Etienne Cornillon et de Julie Masson, Louis-Etienne Cornillon demeure à Dijon en 1847 et est marié à Anne-Thérèse Malorand. Il est le beau-frère de Jacques Malinowski et il était cafetier à Dijon en 1839 lors du mariage de ce dernier avec sa jeune sœur, Marie-Louise-Françoise Cornillon.

Il est probablement le Cornillon signataire de l’appel lancé le 11 mars 1846 par les phalanstériens de Dijon aux phalanstériens de France en vue de sauver la colonie de Cîteaux, eu égard aux « sacrifices » et au « dévouement » d’Arthur Young en faveur de l’Ecole sociétaire. « Les intérêts de M. Young se lient aux intérêts moraux et matériels de l’Ecole sociétaire ». N’ayant jamais contribué à cette expérience, les phalanstériens dijonnais ne peuvent être suspectés « de partialité » [1]. Malgré cette affirmation, Louis Cornillon a participé à l’expérience de Cîteaux et est recensé sur l’état nominatif de la colonie au 1er janvier 1842. Louis Cornillon, alors âgé de 27 ans, magasinier originaire de Saint-Usage (Côte-d’Or), réside à Cîteaux avec son épouse et leur jeune fils Frédéric, âgé de 19 mois. Ils sont encore présents selon un état à dater de mai 1842. Il est sans doute le sommelier que mentionne Pierre Joigneaux, dans ses Souvenirs historiques, l’un des derniers colons « qui était un ex-cafetier de Dijon, avait été le travailleur le plus occupé de la maison, mais depuis que la cave était vide, [...] ne servait plus rien » [2].

Louis-Etienne Cornillon décède à Bourbonne-les-Bains le 31 juillet 1847. C’est le fouriériste Jacques-Guillaume Ballard, alors chirurgien en chef à l’hôpital, où Cornillon suit une cure, qui procède à la déclaration. L’Almanach phalanstérien relate que lors de « sa dernière maladie à Bourbonne-lès-Bains, [il] avait su rallier tant de sympathies, que des représentants de toutes les classes ont accompagné à sa dernière demeure ce simple prolétaire qu’ils ne connaissaient que par la chaleur de son cœur, la noblesse de ses idées et la grandeur de ses espérances » [3].


Aphorisme du jour :
Les sectes suffisent à elles seules à guider la politique humaine dans le labyrinthe des passions
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