De toutes les atrocités commises par l’armée française pendant la conquête de l’Algérie seules les enfumades de la tribu des Ouled Riah dans les montagnes du Dahra en 1845 (près de mille victimes, y compris femmes et enfants) sont parvenues à la connaissance du public métropolitain. Les explications de Bugeaud (Le Moniteur d’Alger, 1er juillet) conduisent Considerant à rédiger deux éditoriaux très sévères dans La Démocratie pacifique des 22 et 23 juillet, malgré son amitié pour lui. Déjà en 1834 dans Le Phalanstère, Fourier avait écrit : « La France porte partout le vandalisme, témoin sa conduite à Alger, qu’elle a barbarisée et couverte de vendées [sic] et de ravages bien plus que ne l’aurait fait une armée de barbares. »
Ancien élève de l’Ecole nationale des Chartes, Jean-Claude Dubos était bibliothécaire en retraite (médiathèque de Besançon). Il a préfacé Parole de Providence, de Clarisse Vigoureux (1993) et il est l’auteur de Victor Hugo et les Francs-Comtois (2002). Il a été l’un des membres fondateurs de l’Association d’études fouriéristes. Il est décédé en 2013.
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