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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Garnier, Jules (Anatole Louis)
Article mis en ligne le 18 décembre 2022
dernière modification le 17 décembre 2022

par Desmars, Bernard

Né le 31 juillet 1814 à Salins (Jura), décédé le 16 avril 1855 à Sébastopol (Russie). Polytechnicien, officier d’artillerie. Actionnaire et directeur de l’Union agricole d’Afrique

Jules Garnier est le fils d’un receveur municipal. Il entre à l’École polytechnique en 1832 ; à sa sortie, à l’automne en 1834, il rejoint l’École d’application de Metz, dans l’artillerie. Il en sort sous-lieutenant avant d’être promu lieutenant (1836), puis capitaine (1841). Il rejoint l’Algérie en 1845. De façon générale, il fait l’objet d’éloges de la part de ses supérieurs : c’est un « brillant officier, zélé, travailleur, ferme ; la bonne instruction de sa batterie […] lui fait le plus grand honneur » [1].

L’Union agricole d’Afrique

Au milieu des années 1840, des fouriéristes lyonnais fondent une société, l’Union agricole, pour exploiter en Algérie un domaine agricole en y appliquant des principes sociétaires. Jules Garnier est l’un des actionnaires de la société [2], mais aussi son « correspondant » à Mostaganem, chargé de renseigner les personnes intéressées par l’Union agricole et de recueillir les souscriptions. Puis, dans l’été 1848, il est nommé par le conseil d’administration de la société à la tête de l’exploitation et il succède en septembre 1848 au capitaine Henri Gautier. Il y reste jusqu’à la fin de l’année 1850, quand il est remplacé par un autre capitaine d’artillerie, Paul Emile Blondel [3].

Il continue ensuite à s’intéresser à l’Union agricole : en juillet 1851, il participe à l’assemblée générale des actionnaires qui se tient à Besançon et prend place au bureau [4]. Il s’efforce avec quelques fondateurs d’éviter le retrait de la concession par les pouvoirs publics, puis, une fois la concession définitive assurée, pour empêcher la vente du domaine par certains actionnaires oranais peu intéressés par le projet fouriériste ; il est désigné le 5 octobre 1854, au cours de l’assemblée générale des actionnaires à Oran, pour reprendre la direction de l’Union [5] ; mais il reçoit peu après un ordre de rejoindre la Crimée où l’armée française combat les forces russes [6]. Il est blessé le 15 avril 1855 au siège de Sébastopol par un boulet ; il décède le lendemain.


Aphorisme du jour :
Les sectes suffisent à elles seules à guider la politique humaine dans le labyrinthe des passions
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