Agriculteur. Membre de la colonie phalanstérienne du Sahy (São Francisco do Sul, Santa Catarina, Brésil).
Jean-Pierre Chauvisé est l’un des seize colons de la colonie du Sahy encore présents en novembre 1843 lorsque Charles Leclerc à qui Benoît Mure a confié la direction de la colonie depuis août 1843 rédige son rapport au président de la province de Santa Catarina [1]. Il y vit avec sa femme et ses deux fils.
Le 6 mars 1844, entre au port de Rio de Janeiro à bord du Bom Jesus en provenance de Rio de São Francisco do Sul un Français nommé Joao-Pedro Chauvise. Le 15 juin 1844, Jean-Pierre Chauvisé est de nouveau enregistré comme venant de Rio de São Francisco do Sul et débarquant à Rio de Janeiro, cette fois avec sa femme et ses deux enfants. Le couple semble avoir définitivement quitté la colonie. Il ne participe pas à la dernière tentative sociétaire, l’Union industrielle du Sahy, constituée le 15 août 1844, afin de regrouper les derniers colons du Sahy et du Palmital sous la direction de Michel Derrion sur une terre nommée « Les Lymbes » achetée à son arrivée par Benoît Mure [2].
À noter, une femme nommée Victoria Chauvise quitte le port de Rio de Janeiro pour Porto-Alegre avec ses deux filles le 7 février 1847.
[1] Laurent Vidal, Ils ont rêvé d’un autre monde, Paris, Flammarion, 2014, p. 253-257, d’après « Rapport de Charles Leclerc au président de la province, 7 novembre 1843 » (Archives historiques de Joinville – Coleçáo Carlos Ficker). Laurent Vidal le nomme alors Chaurisé, p. 254 alors qu’il l’avait nommé Choisiré, p. 241.
[2] Ibidem, p. 263.
Sources
« Movimento do porto », Jornal do Commercio (RJ), 7 mars 1844, p. 4 (en ligne sur Biblioteca Nacional Digital Brasil).
« Movimento do porto », Diário do Rio de Janeiro, 17 juin 1844, p. 4 (en ligne sur Biblioteca Nacional Digital Brasil).
« Movimento do porto », O Mercantil (MG), 8 février 1847, p. 3 (en ligne sur Biblioteca Nacional Digital Brasil).
Bibliographie
Laurent Vidal, Ils ont rêvé d’un autre monde, Paris, Flammarion, 2014, p. 241, p. 254, p. 276.
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