Bandeau
charlesfourier.fr
Slogan du site

Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Christen, Valentin
Article mis en ligne le 2 novembre 2018

par Desmars, Bernard

Né le 6 juillet 1844 à Saint-Amarin (Haut-Rhin). Ouvrier à Gisors, puis à Bazincourt (Eure). Abonné au Bulletin du mouvement social et souscripteur de la Librairie des sciences sociales dans les années 1870 et au début des années 1880.

Valentin Christen est le fils d’un journalier alsacien. Après l’annexion du Haut-Rhin à l’Empire allemand en 1871, il fait partie des « optants » qui choisissent de garder la nationalité française ; il doit donc quitter sa région natale pour rejoindre la France. Il s’installe dans l’Eure, à Gisors, où il est « ouvrier de fabrique ». En 1875, il épouse Anathalie Adrienne Piegeard, fille d’un journalier de Bazincourt. Le couple, d’abord installé à Gisors, où naît le premier enfant, s’établit en 1877 à Bazincourt [1]. Au moins deux autres enfants naissent dans cette commune, en 1878 et 1880.

Christen est abonné au Bulletin du mouvement social, au moins à partir de 1875 [2]. Il demande qu’on lui envoie aussi des volumes contenant les manuscrits de Fourier [3]. Il commande également L’Égalité, le journal de Jules Guesde [4]. Il se réabonne au Bulletin du mouvement social en 1878 et choisit alors les numéros de La Phalange parus entre 1845 et 1849 qui sont offerts aux abonnés [5].

En 1880, la Librairie sociale est menacée de disparition en raison de son déficit financier. Ses dirigeants demandent à leurs condisciples de s’engager à souscrire pendant trois ans une contribution financière pour assurer la survie de l’établissement [6]. Valentin Christen envoie 10 francs en 1880. L’année suivante, il adresse la même somme avec retard, car il n’a pu envoyer [sa] souscription annuelle plutôt [sic], étant ouvrier [et] n’ayant pas beaucoup d’argent sous la main [7].

On n’a plus d’information sur lui ensuite [8].